Ma première journée est loin de se terminer!

Permettez-moi de faire part dans ce billet d'humeur, de mon étonnement quand à la ponctualité des transports quels qu'ils soient de nos jours. Supposée partir en train de Vienne à 8H13 j'en suis partie à 8h45, et ai conservé ce retard en arrivant gare de Part-Dieu. Mais je pensais continuer mon voyage en toute confiance grâce au nouveau système de train de Part-Dieu vers Saint-Exupéry, qui devait me mener à bon port en 30 mn, avec un départ tous les quarts d'heures. C'était sans compter les orages de la nuit qui ont détruit un transformateur de la ligne. Il fallut donc contourner la ville et changer deux fois en passant par Villeurbanne. Bref j'arrivais avec une heure de retard sur l'arrivée prévue à Satolas (deux heures quinze en tout contre 45mn par la route). Croyant que les transports en commun coûtaient moins cher, je pensais cependant avoir fait une bonne affaire, que nenni! Tout compris il m'en coûta 23 euros pour arriver à bon port!

Mettant enfin le pied dans l'aéroport, je me rendis à l'enregistrement. On me dit au bout de dix minutes de queue qu'il fallait que je me rende d'abord au bureau de la compagnie. Là encore, quinze minute de file, mais pour rien: seuls les passagers pour Madrid qui n'avaient pu prendre leur avion faute de grève la veille étaient concernés. Retour à l'enregistrement, où je passais bonne dernière, dix minutes avant l'embarquement de 12H10. Et pourtant j'étais partie 4heures avant!

Ce n'était pas gênant puisque l'avion pour Madrid décolla avec une demie heure de retard, qu'il conserva à l'arrivée. Qu'importe, je pouvais visiter Madrid à loisir pendant tout l'après midi. De retour à l'aéroport de Madrid pour mon avion de 23H55, je viens d'apprendre que mon avion aurait au moins trois heures de retard, départ prévu à 3heures du matin!

Restons donc humbles et modestes quand nous parlons des fleurons de notre technologie. Finalement je commence à faire mienne la fable de La Fontaine: « rien de sert de courir il faut partir à point ».