A peine descendue de l'avion (qui est arrivé avec 3 heures de retard), je pris le bus pour Valparaiso. C'est très facile, il y en a toutes les dix minutes, service et confort maximum, pour 1h30 à 2h de trajet. La route entre les deux villes n'a pas beaucoup d'intérêt. Mais Valparaiso a beaucoup de charme, avec ses collines aux maisons multicolores. Aussitôt arrivée à la gare des bus, je me rends à la pension Patricia, juste à côté et chaudement recommandée par le guide du Routard. Pension très propre et pas chère (12€ la nuit). Je file au marché tout proche. Il ressemble plus aux souks marocains qu'à nos marchés français. J'y ai fait quelques découvertes, comme vous le verrez ci-joint. J'y suis repassée le soir, et les vendeurs de poisson remballaient. Je n'ai pas vu de glace en fin de journée. Côté hygiène, je ne sais pas ce que ça donne. Par contre les fruits et légumes sont superbes. En ce moment il y a de délicieuses clémentines, et beaucoup d'oranges à jus.
Je me suis ensuite rendue en bus local à la maison de Pablo Neruda. Je déconseille vivement aux Français la conduite au Chili. Ils conduisent comme des malades (j'ai même vu un bus tourner à gauche à partir de la file de droite et couper tout un carrefour sans vergogne (et c'est moi qui dis ça!).
La maison est située sur un promontoire d'où l'on domine toute la baie de Valparaiso. c'est splendide. Si la maison n'a rien d'extraordinaire en tant que tel à mon goût (hormis la vue à tous les étages), par contre il y avait des meubles superbes, glanés partout dans le monde, et agencés avec beaucoup de goût. cette visite m'a donné envie de lire toute l'oeuvre de Neruda, que je ne connais pas.
A la sortie du musée, une charmante dame du nom de Marta Castillo-Cortes se proposa de me servir de guide pour m'emmener voir la plus belle vue sur Valparaiso. Cette femme charmante m'a montré le quartier. Je suis redescendue à pied, à travers des rues plutôt défoncées. Quant aux maisons, la plupart ne font pas l'objet de beaucoup de soins. On ressent une grande pauvreté dans cette ville, qui contraste avec les immeubles de Vina del Mar de l'autre côté de la baie. La ville a été classée patrimoine mondial de l'UNESCO. Est-ce justement pour sauvegarder ce patrimoine qui disparaît et se trouve à l'abandon?
L'autre constat, c'est qu'il est impossible de faire une photo sans fils téléphoniques dans le viseur. Et parfois, cela devient un véritable écheveau. Nous sommes loin de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager de Vienne!
Par contre Vienne devrait s'inspirer des ascenseurs qui relient la ville basse et les collines et qui permettent en quelques minutes d'être au sommet. Cela ressemble en plus modeste à notre funiculaire de Fourvière.
La misère est présente de façon palpable dans cette ville portuaire et populaire. Il y a même un quartier à éviter même de jour, à en croire Patricia. Cette ville semble mal vieillir, mais mérite qu'on vienne s'y promener.
elle est très sympa cette dame de t'avoir fait visiter !! ^^
RépondreSupprimeroulàlà !!! en effet, les gens conduisent sans faire attention !!