L’île de Pâques (en espagnol Isla de Pascua, en langue rapa nui Rapa Nui « la grande Rapa »), isolée dans le sud-est de l’océan Pacifique, est particulièrement connue pour ses statues monumentales, les moaïs, et son unique écriture océanienne, le rongorongo.
C'est l'une des terres les plus isolées au monde. Elle se trouve à 3 700 km des côtes chiliennes et à 4 000 km de Tahiti. L’île habitée la plus proche est Pitcairn à plus de 2 000 km à l’ouest. Elle est de forme triangulaire, environ 23 km dans sa plus grande dimension, et couvre 162 km². Le plus haut point de l'île à 507 mètres d'altitude est le Maunga Terevaka. Il y a trois lacs d'eau douce dans des cratères volcaniques (Rano) : Rano Kau, Rano Raraku et Rano Aroi mais aucun cours d'eau permanent.
L'île est d'origine volcanique avec trois cônes principaux éteints. Le Maunga Terevaka forme la plus grande superficie de l'île. Les monts Poike à l'est et Rano Kau au sud lui sont reliés par des ponts de débris d'éruption et donnent la forme triangulaire de l'île. Les pierres principales sont les pierres de lave. Avec environ 40000 visiteurs par an, le tourisme est devenu la ressource principale de l’île.
Des Polynésiens, sur des pirogues à balancier ou bien sur des catamarans offrant plus de charge utile, seraient partis des îles Marquises (situées à plus de 3 200 km) ou bien des îles plus proches des Tuamotou (Mangareva, à 2 600 km) ou de Pitcairn (située à 2 000 km), et auraient peuplé l'île vers les années 1200. Une reconstitution effectuée en 1999 à partir de Mangareva sur des embarcations polynésiennes a demandé 17 jours de navigation. L'île resta plus de 700 ans coupée du monde extérieur. Elle fut visitée par le premier Européen, le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques, le 5 avril 1722, et comptait alors près de 4 000 habitants. Elle fut annexée par l’Espagne en 1770 et devint une possession chilienne en 1888.
Les premiers migrants avaient réussi à construire, à partir de ressources assez limitées, une société technologiquement avancée. Ils avaient dressé des centaines de statues. Les importantes ressources en arbres dont ils disposaient le long de la côte furent épuisées en quelques siècles. Dès les années 1500 à 1600, l’île aurait perdu la majeure partie de sa végétation ; l'agriculture souffrant alors de l'érosion des sols. On suppose que les habitants auraient subi les effets des luttes tribales ; à partir de cette époque la construction des statues et des plateformes cérémonielles diminua considérablement. Puis les maladies apportées par des nouveaux venus (européens) et les déportations (l'esclavage pratiqué par les blancs) réduisirent encore la population
D'autres interrogations portent sur la découverte des plaquettes de bois couvertes de signes (les plaquettes Rongo-Rongo) qui restent indéchiffrables malgré de tentatives nombreuses. Ces plaquettes ajoutent au mystère de l’île de Pâques car elles sont uniques dans la sphère culturelle polynésienne. Ces pétroglyphes dont les répétitions de symboles (par exemple : oiseau-pénis-poisson-vulve-humain) ont été rapprochées des refrains traditionnels des hymnes généalogiques polynésiens (« les oiseaux ont copulé avec les poissons et ainsi ont été engendrés les premiers hommes »). L’origine des différentes vagues de peuplement est controversée (il semblerait, d'après les analyses génétiques, qu'ils soient d'origine polynésienne) mais il est acquis que la langue māori est austronésienne, avec toutefois des mots communs aux langues d'Amérique du Sud (par exemple « kumara », la patate que les pascuans sont allés chercher sur le continent).
Les maladies introduites par les explorateurs européens, comme la tuberculose et la syphilis, eurent pour conséquence une diminution régulière de la population. A quoi s'ajoute le rôle des marchands d'esclaves, de 1859 à 1863, organisèrent plusieurs raids et déportèrent environ 1500 insulaires. Frappée par des épidémies, la population diminua encore fortement durant les années 1860 et 1870, le nombre d'habitants tombant à seulement 111 en 1877.
Avec environ 40000 visiteurs par an, le tourisme est devenu la ressource principale de l’île. Depuis 1995, le patrimoine exceptionnel de l’île est protégé et inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO. Des parcs ou réserves naturelles, enserrent les zones des vestiges. La communauté rapanui veille jalousement sur les traces de son histoire et constitue un pouvoir parallèle au gouvernement officiel chilien, qui est bien loin!
Célèbre pour ses vestiges mégalithiques des Rapanui (premières civilisations pascuannes), le patrimoine archéologique de l'île comprend environ 900 statues de pierre (basalte), les moaïs, de 4 m de hauteur moyenne, et près de 300 terrasses empierrées au pied de ces statues, les ahû.
waaaaah !!! c'est vraiment une île isolée !!!
RépondreSupprimerje pensais que c'était juste à côté du chili moi !!
je ne savais pas non plus qu'il ya vait autant de statues !!! là encore, j'imaginais qu'il n'y en avait qu'un demi-douzaine ^^'
bref, je me suis trompée sut toute la ligne !!
et les gens parlent espagnol là-bas ??
sinon, quelle langue, un dialecte local ??