Désert d'Atacama, 4 500 m d'altitude

mercredi 10 avril 2019

Le spéculoos, quelle histoire!

A l'occasion d'une visite au musée des traditions populaires de Bruges, j'ai eu l'occasion de découvrir l'histoire du spéculoos.

Dans une vitrine, j'ai découvert des moules à spéculoos, qui n'avaient rien à voir avec les biscuits que nous connaissons aujourd'hui. 

Déjà à l'époque romain, on trouvait des biscuits épicés représentant les dieux du Panthéon. Au XIVe siècle, le biscuit prit la forme de Saint-Nicolas, protecteur des enfants. Puis au XVIIe siècle, les grands ports du Nord, largement ouverts sur l’Asie et les Compagnies déversèrent à Bruges et Amsterdam des cargaisons d'épices des Moluques et du Pacifique (canelle, clou de girofle, gingembre, ...). Les pâtissiers de l'époque créèrent un biscuit brun aux épices diverses et à la cassonade, le spéculaas. Le spéculoos, spécialité de  Flandres, avait originellement la forme d'un Saint-Nicolas, et se dégustait le 6 décembre. 

Puis en 1932, les frères Boone (ce n'est pas une blague!), du village de Lembeke à 30 km de Bruges, créèrent la maison Lotus, et se lancèrent dans la pâte de spéculoos, reconnaissable à son craquant et son goût de cannelle.

En 1958, la maison Lotus inventa le sachet individuel, pour que les spéculoos conservent leur croquant.

Aujourd'hui chaque jour en France, 400 000 spéculos Lotus sont servis avec un café. 
 
Bon appétit! 

dimanche 7 juin 2015


LE CLOS DES ROSEAUX

 Une chambre d'hôtes de charme en Bourgogne

Ca y est! les Des Roseaux ont ouvert leur chambre d'hôte dans la maison familiale! Située au 1 rue de l'Eglise à Chorey lès Beaune (21200), en plein cœur du vignoble bourguignon et à 3 km du centre historique de Beaune, cette maison de maître du 19ème, entièrement rénovée, ouvre sur un vaste jardin ombragé. Elle vous accueillera pour un confortable séjour et sera un point de départ idéal pour découvrir le riche patrimoine de la région.
Aux beaux jours, Annick vous servira le petit déjeuner à l'ombre du catalpa centenaire, fierté de la famille. Et c'est une cuisinière émérite!
Bernard, artiste peintre, vous présentera avec plaisir son atelier, si vous le souhaitez.

Pour les contacter
http://www.leclos-desroseaux.com

vendredi 29 mai 2015

Prochaine destination: Michigan

C'est le groupe qui monte du côté de Paris!

Tu veux ou tu veux pas? Le fameux tube chanté par Zanini est maintenant repris par le groupe Michigan. Ecoutez attentivement. Le bassiste, manager, ingénieur du son, c'est François!
6 morceaux en tout, des standards, sont joués par le trio, avec Olivier au chant.
Voilà comment des copains de lycée vivent leur passion à fond et donnent leur patte personnelle à des chansons de leur génération.
Félicitation pour ce nouveau lancement et rendez-vous au prochain concert.Allez vite écouter.
http://www.dailymotion.com/michigan-rb

jeudi 28 mai 2015

L'Europe c'est nous!

Nos ressemblances nous unissent plus que nos différences.

Ce séjour en Tchéquie, en Slovaquie et en Autriche me fait toucher au plus près cette réalité: nous sommes tous le produit d'une histoire et d'une culture profondément européenne. Influencés par les mêmes religions, les mêmes grandes dynasties royales, les mêmes mouvements économiques et culturels depuis des siècles, la France a tout à partager avec les autres pays européens.

L'Europe n'est pas née après la guerre, elle existait déjà à l'époque romaine. Alors quand j'entends parler de quitter l'Europe, c'est comme si nous renoncions à une partie de nous-mêmes. Face à la morosité ambiante, très franco-française, opposons une vision beaucoup plus dynamique, inscrite dans le sens de notre histoire, en jouant notre rôle dans la construction de l'Europe contemporaine, sans état d'âme, avec enthousiasme et sûrs de notre intelligence, et de notre capacité à créer et inventer l'Europe de demain.

Cette Europe de demain doit rester ouverte (quel retour en arrière d'imposer des visas à chaque frontière!),  dotée d'une monnaie unique (c'est beaucoup plus pratique que de changer son argent avec des commissions prises au passage!),  favoriser la circulation des idées, de artistes, des sportifs, et donc être vecteur de liberté.

Vives les voyages, vive l'Europe!

mardi 26 mai 2015

Oh! Douce Picardie au soleil couchant!

La beauté de la Picardie se voit d'autant mieux quand on y revient,

Et Amiens la belle endormie, n'en a que plus de charme.


Atterrir au soleil couchant de Picardie, revenir en bus de l'aéroport de Beauvais-Tilly en suivant une route bordée de marronniers en fleurs roses, de champs de blé verts, et passer ces forêts percées par les rayures du soleil couchant, retrouver les lapins gambadant aux ronds-points, et pour finir admirer la flèche de la cathédrale du haut de la rue Saint-Fuscien. Finalement, Amiens est et reste une ville où il faut bon vivre. Mon chauffeur de taxi, à l'accent picard à couper au couteau (c'est sûr je suis bien en Picardie!), me parle des souvenirs de voyage qu'on ramène à ses enfants et qu'ils vendent ensuite pour rien à la réderie (entendez au marché aux puces). Voilà bien de sages paroles!

Passé ce moment de poésie, mon téléphone portable, qui avait refusé de marcher une fois partie d'Orly il y a dix jours, s'est mis à sonner à n'en plus finir dans l 'aérogare de Beauvais. C'était tous les messages qui arrivaient à nouveau sur ma boîte. Imaginez  près de 300 petites sonneries au moment où vous retirez votre bagage!On aurait dit la porte du magasin de Mme Renoux à Villemontais avec sa clochette! Bien pratique pour rentrer incognito!
 

Une nouvelle frontière de franchie, celle de la Slovaquie!

Bratislava, la capitale slovaque, marquée par l'ère communiste.


Pour retrouver la France, Ryan Air a choisi de nous faire décoller de Bratislava et non de l'aéroport de Vienne. Rien de méchant, puisque les deux villes sont distantes de 70 km. Nous voilà donc traversant une frontière comme on irait de Colombes à Orly, au coeur de l'ex empire austro-hongrois. On voit de loin se dessiner Bratislava, aux pied des Carpates (eh oui, j'ai vu le début des Carpates!), avec son énorme château qu'on dirait dessiné par un enfant, et ses tours d'immeubles. Et effectivement, Bratislava ressemble beaucoup à une ancienne ville du bloc de l'Est. Du HLM à perte de vue, collés les uns aux autres, sans aucune âme. Le centre ville est relativement petit (la ville fait plus de 400 000 habitants, mais à 70% ils sont concentrés dans les HLM.

Après une pause rapide en centre ville, direction l'aéroport. Pas beaucoup plus grand de Saint-Etienne de St-Geoirs à Grenoble, il ne s'y passe rien, hormis les départs de Ryan Air. On ne trouve même pas une carte postale de Bratislava. Mais qu'importe, il faut bien ce sas de décompression pour retrouver la dure réalité: je retravaille demain!

lundi 25 mai 2015

Napoléon vu par les Autrichiens!

L'histoire de l'Europe et du traité de Vienne 1815 racontée dans une passionnante exposition.


J'ai adoré l'exposition sur l'histoire du traité de Vienne de 1815. On y voit notamment le fameux tableau de Napoléon à cheval peint par David, et il est très impressionnant. L'exposition montre le point de vue autrichien des guerres napoléoniennes. Et ce n'était pas si simple. D'un côté l'empereur autrichien Franz II a combattu les Français, mais s'est fait battre à plate couture. il a dû abdiquer du Saint-Empire Germanique pour ne devenir qu'empereur d'Autriche (Franz Ier du coup). Mais en plus il a du donner sa fille Marie-Louise en mariage à Napoléon. Imaginez ça, avoir pour gendre son pire ennemi! Bref, la vie de famille ne devait pas être simple à l'époque. Surtout que pour finir les Autrichiens se sont alliés aux Russes et aux Allemands pour battre Napoléon. Alors il n'était pas vraiment franc du collier le Franz!

L'exposition retrace toute l'effervescence qui a régné à Vienne pour la signature du traité en 1815, une fois Napoléon battu et envoyé à Sainte-Hélène. Imaginez 15 membres de familles royales, plus de 200 princes, et plus de 210 diplomates, tous réunis là pour des semaines! Il y avait fêtes sur fêtes, et la plupart des gens présents passaient leur temps en mondanités. Nous autres Français n'étions pas nombreux, mais Talleyrand  suffisait pour nous sauver la mise, nous avons moins perdu que ce que nous aurions pu.
Exposition à voir absolument!

Le Belvédère de Vienne: une splendeur architecturale!

Le Belvédère de Vienne est composé de deux bâtiments baroques: le Belvédère du bas (dans lequel il y a une exposition sur Napoléon et le traité de Vienne), et le Belvédère du haut (où se trouvent les fameux tableaux de Klimt). Un jardin en pente relie les deux bâtiments, qui comptent parmi les plus beaux ensembles baroques d’Europe.
Le site est magnifique, rien que pour cela vous devez y aller. Mais en plus les collections sont passionnantes. J'ai préféré l'exposition sur l'épopée napoléonienne vue par les Autrichiens et le traité de Vienne dans le Belvédère du bas. Au Belvédère du haut, le musée permet notamment comprendre la révolution artistique viennoise au tournant du XXe siècle, avec entre autre la collection des Klimt, mais aussi un très beau Monet.
Le château de Schönnbrunn à Vienne, une marée humaine de visiteurs!

Incontournable, la visite du château de schönnbrunn s'impose quand on arrive à Vienne pour la première fois. Et pourtant, cela ne vaut pas tant que ça le coup de s'y précipiter. Si vous souhaitez quand même vous faire une idée, allez-y dès 8h30, car à partir de 10h30 c'est bondé: on fait la queue pour prendre un ticket,déposer son sac (obligatoire), prendre un audioguide (conseillé), puis pour visiter chaque salle. Alors toute cette cohue ne favorise pas la qualité de visite du château, le Versailles autrichien.
Schönnbrunn est situé en plein Vienne, sur la ligne de métro U4, celle qui mène à mon auberge de jeunesse. On est à 10mn du centre historique en métro. Mais pour l'époque, c'était déjà la campagne. 

Le château de Belle Fontaine (c'est son nom en autrichien), a été construit en plusieurs étapes, mais en s'inspirant notamment de Versailles. Si l'on compare à Versailles ou à Windsor, Schönnbrunn est d'un niveau en dessous. On y voit beaucoup l'influence François-Joseph, qui l'utilisait comme résidence d'été. C'est d'ailleurs là qu'il est mort en 1916. Au fait, l'aiglon, le fils de Napoléon, y est aussi mort en 1832, à 21 ans,et son masque mortuaire (très beau) figure dans les objets présentés à la visite.

Quelques pièces sont étonnantes. C'est le cas d'un salon dans lequel figurent des scène de l'histoire mongole en médaillons, ou de la grande galerie où l'on servait les banquets autrefois.

La visite montre un château somme toute assez familial, avec la vie quotidienne de cette famille impériale. Mais on ne nous dit pas tout! En fait on ne peut visiter que 42 salles sur les 1441 que compte le château. Et avec ça vous en avez bien assez!

Si l'orangerie et le zoo sont payants, les jardins sont par contre gratuits et immenses. C'est le bois de Vincennes des Viennois! Je vous conseille de prendre le petit train qui fait le tour, et qui s'arrête régulièrement. Parce que si vous voulez faire le tour du jardin, il vous faut plus d'une journée. Et si les perspectives sont belles, surtout depuis la gloriette, au bout du jardin en surplomb, la végétation en elle-même ne justifie pas de marcher autant. Arrêtez-vous quand bon il vous semble et savourez le paysage.

Mais ne passez pas trop de temps à Schönnbrunn, car il y a beaucoup mieux au Belvédère!

dimanche 24 mai 2015

Quelques chiffres pour montrer la place à part de Vienne.


Vienne compte un peu plus de 1,7 millions d'habitants pour 8,5 millions d'Autrichiens. Or Vienne (à elle seule) a reçu plus de 5, 6 millions de visiteurs en un an. A titre de comparaison, les musées de Vienne (Isère) recevait 50 000 visiteurs par an.

Ici, c'est une marée humaine sans discontinuer dans les rues de la ville. Ca parle beaucoup Allemand, Russe, un peu Italien, et très peu Français. Mais où allons nous?

Brueghel l'ancien: un peintre plein d'humour qui aimait les gens

Une collection exceptionnelle à Vienne.


Ne ratez surtout pas les tableaux de Brueghel l'ancien à Vienne au Kunsthistorisches Museum. Ils sont splendides. Et comme ils sont relativement grands, on apprécie complètement l'ensemble des petits personnages qui composent les toiles, rendant vivantes des scènes de vie de villages à l'époque médiévale. J'ai notamment adoré un tableau présentant l'ensemble des jeux d'enfants de l'époque. Il y en avait une grande quantité, dont certains que je ne connaissais pas. Et ils sont dépeints avec humour, espièglerie, et beaucoup d'humanité. Cela donne envie d'y jouer.

De même Brueghel dépeint une scène de noce de village, une procession, des chasseurs en hiver, le combat de Carnaval et Carème, la danse des paysans, etc., soit en tout 12 tableaux dans la même salle sur les 38 qu'il a peints dans sa carrière.

J'ai adoré! Je retournerai à Vienne rien que pour ce musée et notamment pour Brueghel. J'ai dévalisé la boutique du musée, qui soit dit en passant est remarquable par la qualité des ouvrages d'art qu'elle propose. Si vous devez faire des cadeaux souvenir, venez les acheter là plutôt que dans les tartouilles boutiques à Sissi!
 Un seul regret, les livres les plus intéressants ne sont pas traduits en Français. 

Je mets l'hyperlien de ce blog, parceque vous pourrez y avoir des commentaires plus détaillés sur le tableau des jeux d'enfants.Il y a en tout 91 jeux auxquels participent 320 enfants, et vous les verrez en gros plan.
 http://leblogdepaulo.eklablog.com/les-jeux-d-enfants-a107115054
 

L'école d'équitation espagnole dans le manège impérial.

De somptueux chevaux blancs et des cavaliers en cornets.

L'école d'équitation espagnole de Vienne est la seule institution au monde qui conserve et cultive, sans le transformer, l'art équestre classique de la Haute-Ecole, de la Renaissance à nos jours. Trois fois par semaine, un spectacle de dressage est présenté.
A 11h ce matin, j'ai assisté au spectacle (pas donné!), dans un superbe manège au sein du Hofburg, conçu en 1729–1735 dans le style baroque. Je n'y connais rien en dressage. Les chevaux tournaient à droite, à gauche, reculaient sautaient. Bref, un  cavalier un tant soit peu expérimenté aurait pu s'extasier des efforts produits. Dans les faits, hormis le final et une séance avant, j'ai trouvé le tout un peu laborieux et lent. Mais j'avoue que je n'y connais rien!
Par contre les chevaux étaient superbes, tout blancs. Ce sont des Lipizzans. Leur élevage remonte au XVIe siècle, quand les Habsbourg ont fondé un haras à Lipica en Slovénie alors autrichienne.
Leur robe passe de baie ou noire à la naissance, à gris très clair souvent perçu à tort comme blanc, entre 6 et 10 ans. Ils font preuve de nombreuses qualités pour le dressage semble t'il.

Le chapeau des cavaliers est un bicorne.

Le musée Sissi: l'arnaque totale!

Merci à Romy Schneider qui a fait vivre un mythe loin de toute réalité!

Comment faire un musée avec rien? Voilà bien le problème. Car Sissi n'avait aucun goût pour le pouvoir ou pour la cour, et à part avoir favorisé le rapprochement de la Hongrie avec l'Autriche, elle s'est débrouillée pour être le plus loin possible de Vienne le plus longtemps possible. Il n'y a donc pas grand chose à dire à son sujet, hormi le fait qu'elle était très belle et qu'elle s'était fait installer une baignoire (la première!) à la cour. Et pourtant des hordes de touristes visitent ce non musée, les foules se pressent. C'est à désespérer! Allez plutôt au Kunsthistorischer Museum qui regorge de trésors!

A oublier très vite!

Demel, la pâtisserie et le salon de thé viennois incontournables!

Plus de 200 ans de savoir-faire.

Avec la Hofzuckerbäckerei Demel, ou en résumé  Demel, une pâtisserie-chocolaterie de Vienne , vous allez entrer dans la vraie vie viennoise. Fondée en 1786, dans son bâtiment  au style baroque, à côté du Hofburg, la pâtisserie offre toute une variété de gâteaux autrichiens, et notamment la Hanna Torte, leur spécialité. Vous pouvez la déguster avec un bon café viennois, fait sur place, dans un décor d'origine.

En entrant, vous choisissez votre gâteau, on vos donne un ticket, vous allez vous assoir, et ensuite on vous apporte le gâteau avec la boisson de votre choix.

Je m'étais installée au bar, et j'ai vu confectionner un café viennois. C'est merveilleux. Ils mettent d'abord du lait froid au fond d'un grand verre à pied. Puis ils mettent de la Sahne, Chantilly bien épaisse. Puis ensuite ils versent doucement sur le côté en petite quantité le café bouillant. Le lait et le café ne se mélangent pas, et vous avez un dégradé de blanc et brun superbe. Ne touchez à rien, laissez faire, et petit à petit le lait et le café se mélangent et il ne reste plus que deux couleurs. Spectacle superbe.

Puis dégustation de leur gâteau aux carottes: le meilleur de ma vie. les noisettes sont délicieuses, la carotte onctueuse. Et ils ont eu la délicatesse de présenter une petite carotte en pâte d'amande sur le dessus qui fait toute la différence. Car leur pâte d'amande est aussi remarquable.

Bref, ne quittez pas le quartier du Hofburg, revenez souvent prendre le café, vous ne regretterez pas votre voyage. Attention, venez entre 9h et 10h du matin, après c'est bondé.

Kohlmarkt 14, 1010 Wien, Autriche

Un velouté d'asperges au pesto face à l'opéra de Vienne!

Le réconfort après l'effort

Les amis, quel bonheur de savourer un succulent velouté d'asperges au pesto dans une brasserie italienne face à l'opéra. La météo a été maussade toute la journée, et j'ai eu le malheur de visiter le musée Sissi, alors j'ai bien mérité cette pause gourmande! Ils mettent de la crème, du pesto, et un copeau de bacon grillé dans leur velouté d'asperge. Mon voisin d'à côté se régale avec des pâtes aux asperges sauce aux truffes. Je pense que je vais rester un peu plus longtemps que prévu! C'est une adresse à retenir: X Celsior, juste en face de l'opéra.